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Le fil des idées - Au fil des idées

24/02/2023

Le fil des idées - Au fil des idées

Le fil des idées - Au fil des idées

 

 

Œuvre réalisée à l'Acrylique, pigments et encres

sur une toile polyester - coton - grain fin

50 X 50

 

 

Une petite poésie

en forme de jeux de mots

réflexion de l'idée au concept

 

 

 

Le fil des Idées
 Au fil des Idées
Germent des concepts
De fil en aiguille fleurissent des mots
Des mots-concepts s’enchaînent
S’agencent en phrases
Se déchaînent à la volée,
Tournicotent, s’entortillent,
Se greffent en nœuds de turlupin,
Cherchent les bonnes cases de
La stratégie adéquate du dévidage.

 

Allocution, argumentaire
Causerie, communication
Discours ou palabres*,
Envie de faire sa pelote
Pour celui qui tient le bon bout.

 

S’évertuer à débusquer le sens dans ce labyrinthe
Revient parfois à chercher une aiguille 
Dans une meule de foin,
Ou à pigouiller* dans la marre aux canards.

 

D’une pelote entremêlée 
S’échappe un fil d’Ariane
Dégoter le chat
Pour l’y insérer est un jeu
Du chat et de la souris.

 

L’idée fera-t-elle mouche ?

Mince, j’ai perdu le fil !
Et vous ?

 

S.GRICH

 

Adagp - Tous droits réservés

 

 

« pigouiller » Acadie piguje du français dial.norm, ang.,patauger
Du latin . vulg. Pikkare : piquer , remuer avec un bâton ou une perche 
Tisonner : pigouiller le feu
Fig et vieilli Taquiner, titiller : arrête de pigouiller ta sœur !

Palabre : Conversation interminable et souvent oiseuse. Des palabres politiques.

 

 

 

 

Composition éphémère - Au pied de la Lettre

20/01/2023

Composition éphémère - Au pied de la Lettre

Un fond réalisé sur une toile en coton

à l'acrylique


Une composition éphémère


dans laquelle

Plumes

coquillages

et parfum de lavandin


composent

une poésie.

 

Au pied de la lettre

 

Les mots tus
Motus et bouche cousue
Encapsulés dans la boîte crânienne
Ne trouvent ni forme ni matérialité.
Ils se sont évaporés, distillés
Avant leur naissance.

 

Mots avortés
Imaginés ou imagés
Mots de brume
Brouillard translucide
Mots- cascade
Friche d’une pensée
Maturation non – aboutie.

 

Anesthésie de la créativité
Les Mots virevoltent dans la tête
Hésitent à se tracer sur la feuille blanche.
Dès que la plume saisie tente de les formuler
L’un ou l’autre dépose leur encre hésitante,
Les autres dans le sable s’enfoncent.

 

Objet perdu dans les abysses d’un fil
Pensées de chimère
Des Mots assemblés en chapelet
Sans fermoir, imaginez l’infortune !

 

Pourtant en ribambelle, ils tournent
Joyeusement dans l’univers de l’esprit,
Au passage me saluent, titillent mon imaginaire,
Un mot attrape-cœur frôle mon tympan,
Surviennent alors ses synonymes
Parés de multiple colorations.

 

Un parfum de lavandin se mêle à mes rêveries
Baigne mon humeur dans la contemplation.
Des mots coquelicots bercent les pensées
Comptent pâquerettes aux étourneaux,
Une murmuration subtilement orchestrée
Synchronise cet ensemble

 

Au pied de la Lettre
Les rimes enjambent les vers,
Prise à contre-pied
La plume s’applique
À en extraire son essence.

 

Les Mots fleuve,
En poésie ou en prose,
Offrent leur rondeur
Et de l’aspérité de ses grains
Mêlent et entremêlent
Flux et reflux,
Etat d’âme d’une plume,
Délivrent son parfum.

 

S.GRICH

Adagp - Tous droits réservés

 

 
Am Fuß des Buchstabens

 

Die verschwiegenen Worte,
Motto: "nichts sagen, nichts verraten",
In der Schädeldecke eingekapselt
Finden weder Form noch Materialität.
Sie sind verdunstet, destilliert
Bevor sie geboren wurden.

 

Abgetriebene Worte
Ausgedacht oder vorgestellt
Wörter aus Nebel
Durchscheinender Nebel
Wörter-Wasserfall
Brachland eines Gedankens
Nicht - abgeschlossene Reifung

 

Anästhesie der Kreativität
Die Wörter schwirren im Kopf herum.
Zögern, sich auf dem weißen Blatt Papier auszudrücken.
Sobald die Feder sie zu formulieren versucht
Der eine oder andere legt seine zögerliche Tinte ab,
Die anderen versinken im Sand.

 

Verlorenes Objekt in den Abgründen eines Fadens
Gedanken einer Chimäre
Worte, die zu einer Kette zusammengefügt sind.
Ohne Verschluss, stellen Sie sich das Unglück vor!

 

Und doch drehen sie sich im Kreis.
Fröhlich durch das Universum des Geistes,
Im Vorbeigehen grüßen sie mich und regen meine Fantasie an,
Ein Wort, das ein Herz fängt, streift mein Trommelfell,
Dann kommen seine Synonyme
Mit vielen Farben geschmückt.

 

Ein Lavendelduft mischt sich in meine Träumereien.
Badet meine Stimmung in Kontemplation.
Worte wie Mohnblumen wiegen die Gedanken,
Zählen Gänseblümchen zu den Staren,
Ein subtil orchestriertes Flüstern
Synchronisiert das Ganze.

 

Am Fuße des Buchstabens
Die Reime überspannen die Verse,
Auf dem falschen Fuß erwischt,
Die Feder ist bemüht, die Worte zu verinnerlichen.
Um das Wesentliche herauszuholen.

 

Die Worte fließen,
In Poesie oder Prosa,
Bieten ihre Wölbung an
Und mit der Unregelmäßigkeit ihrer Körner
Vermischen und verflechten
Ebbe und Flut,
Den Seelenzustand einer Feder,
Geben ihren Duft frei. 

 

S.GRICH

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La lune-Dune

28/12/2022

La lune-Dune

Œuvre réalisée sur toile en Lin

40 x 40

Acrylique

 

 

Poésie

 

 

La Lune se fait dune


Dauphin des songes


courbes et cambrures,


Embruns parfumés


des océans de l'âme.

 

 

S.GRICH

 

Der Mond wird zur Düne


Delphin der Träume


Kurven und gewölbten Linien,  

 

      Duftende Gischt


der Ozeane der Seele.

 

S. GRICH

 

 

 

 

Miroir - Métamorphose

02/12/2022

Miroir - Métamorphose

Miroir - métamorphose

 

Regarde-toi dans le miroir

Vois et admire tes grimaces,
Ce visage vieilli de désespoir
A qui tous les matins, tu fais face.

 

Souris ! Souris encore, fais un effort!
Déjoue la tristesse qui masque ton cœur
Ce cœur qui en voit des vertes et des pas mûrs
Ce cœur qui continue de battre.

 

Quoi qu’il en coûte, tiens, un soupçon d’ironie!
La vie est ce qu’elle est.
Tu peux la voir en noir et blanc
Comme la barioler de toutes les couleurs.

 

Au fond de toi, qu’est-ce que cela change ?
Il y a toujours pire ailleurs n’est-ce pas !
Regarde ce SDF, il se nourrit de ce que les autres veulent bien lui tendre.
Il est assis ou debout, selon l’état d’avancement de sa décrépitude.

 

Toi, sous ton toit, tu grignotes des graines
Au chaud, peut-être pas, mais à l’abri du vent et de la pluie.
T’es encore un oiseau, tes ailes te portent
Alors souris et envole toi !

 

Souris, la fin viendra à son heure
C’est elle qui décide, l’hiver fera son œuvre!
Que tu souris ou que tu grimaces,
Le résultat lui appartient, la solitude vous est commune.

 

Sors de ta grotte, cesse d’être un ermite,
Regarde tous ces gens qui affichent sourires ou déconvenues.
Sous un beau sourire lumineux se blottit dans le regard
Toutes les rivières douloureuses cachées avec élégance.

 

Tout n’est qu’apparence, un paraître, un jeu du savoir-être
Si tu scrutes vraiment ces regards, tu y découvriras un soupçon de vérité
Regarde, regarde autour de toi, cette solitude nous est commune
Elle ne demande qu’à être partagée pour devenir solidaire.

 

Ton miroir est un censeur
Dépose tes misères ; tes peines 
Souris, souris-toi
Sors, sors de toi!


Regarde, regarde-toi

Éclate toi, éclate-toi comme tu veux
Mais sors de ta coquille, laisse tomber ces masques pernicieux
Bois, chante, danse, t’as plus un radis, pas grave, croque la vie,

Il y a toujours quelque part un soleil, suffit de sonder l’univers!

 

Crie, sois grossier si cela te soulage
Laisse toute la haine et la colère jaillir de ton tréfonds
Et se diluer dans le cosmos comme poussière 
Une pluie d’étoiles fragmentées te vêtira de ses éclats.

 

Regarde-toi dans le miroir
Vois et admire à présent
La beauté de ce visage
A qui tous les matins tu dis Bonjour

 

Souris !
Souris-toi !
Souris au monde,
Il n’est que ton reflet !

 

S.GRICH

 
Adagp – Tous droits réservés.


Spiegel - Metamorphose

 

Schau dich im Spiegel an
Sieh und bewundere deine Grimassen,
Das vor Verzweiflung gealterte Gesicht
Dem du jeden Morgen gegenüberstehst.

 

Lächle! Lächle weiter, streng dich an!
Überliste die Traurigkeit, die dein Herz verdeckt.
Dieses Herz, das viel Grünes und Unreifes sieht.
Dieses Herz, das weiter schlägt

 

Koste es, was es wolle, hier, ein Hauch von Ironie,
Das Leben ist, wie es ist
Du kannst es in Schwarz und Weiß sehen
Oder es in allen Farben bunt machen.

 

Was ändert das in deinem Innersten?
Woanders ist es immer schlimmer, nicht wahr?
Schau dir den Obdachlosen an, er ernährt sich von dem, was andere ihm hinhalten wollen.
Er sitzt oder steht, je nachdem, wie weit sein Verfall fortgeschritten ist.

 

Du, unter deinem Dach, knabberst an Samen.
Warm, vielleicht nicht, aber vor Wind und Regen geschützt.
Du bist noch ein Vogel, deine Flügel tragen dich.
Also lächle und fliege!

 

Lächle, das Ende kommt zu seiner Zeit
Sie entscheidet, der Winter wird sein Werk tun.
Ob du lächelst oder grinst,
Das Ergebnis gehört ihr, die Einsamkeit ist dir gemeinsam.

 

Komm aus deiner Höhle, hör auf, ein Einsiedler zu sein,
Schau dir all die Menschen an, die Lächeln oder Enttäuschung zeigen.
Unter einem schönen, hellen Lächeln schmiegt sich der Blick.
All die schmerzhaften Flüsse, die elegant versteckt sind.

 

Alles ist nur Schein, ein Schein, ein Spiel des Seins.
Wenn du diese Blicke wirklich prüfst, wirst du einen Hauch von Wahrheit entdecken.
Schau, schau dich um, diese Einsamkeit ist uns allen gemeinsam.
Sie muss nur geteilt werden, um solidarisch zu werden.

 

Dein Spiegel ist ein Zensor
Lege dein Elend; deinen Kummer nieder. 
Lächle, lächle dich an
Geh aus, geh aus dir heraus


Schau, schau dich an

Sei fröhlich, fröhlich, wie du willst.
Aber komm aus deinem Schneckenhaus, lass die verderblichen Masken fallen!
Trink, sing, tanz, du hast kein Radieschen mehr, macht nichts, beiß das Leben in dich hinein..
Es gibt immer irgendwo eine Sonne, du musst nur das Universum erforschen.

 

Schrei, sei grob, wenn es dich erleichtert
Lass all den Hass und die Wut aus deinem Innersten herausströmen.
Und sich als Staub im Kosmos verdünnen. 
Ein Regen aus zersplitterten Sternen wird dich mit seinem Glanz kleiden.

 

Schau dich im Spiegel an
Sieh und bewundere jetzt
Die Schönheit dieses Gesichts
Zu dem Du jeden Morgen Guten Morgen sagst

 

Lächle!
Lächle dich an!
Lächle die Welt an,
Sie ist nur dein Spiegelbild!

 

S.GRICH  

 

 

 

 

Le miel de la poésie

02/11/2022

Le miel de la poésie

Le miel de la poésie

 

Œuvre réalisée sur châssis entoilé
Technique mixte – Acrylique, pigments, encres
40 X 40


« Il faut apprendre à donner de votre absence à ceux qui n’ont pas compris l’importance de votre présence »
« Une aube affaiblie verse par les champs la mélancolie des soleils couchants.»
« Les feuilles tombent, les saisons passent, seul le souvenir est éternel.»

Valérie PERRIN   « Changer l’eau des fleurs »  Livre de poche


" Du musst lernen, deine Abwesenheit an diejenigen weiterzugeben, die die Bedeutung deiner Anwesenheit nicht verstanden haben. "
"Eine geschwächte Morgendämmerung gießt über die Felder die Melancholie der untergehenden Sonne."
" Die Blätter fallen, die Jahreszeiten vergehen, nur die Erinnerung ist ewig."

Valérie PERRIN "Das Wasser der Blumen verändern".

 

 

Le Petit Prince nous offre un voyage dans la dimension de l’imaginaire et du rêve pour considérer l’existence avec plus de lucidité.
La fraîcheur de l’enfance est plénitude
L’enfant ne s’interroge pas, il interroge.

 

Une petite réflexion philosophique sur son œuvre « le Petit-Prince » que je vous invite à écouter ici !

 

Der Kleine Prinz bietet uns eine Reise in die Dimension der Phantasie und des Traums, um das Leben mit mehr Klarheit zu betrachten.
Die Frische der Kindheit ist Fülle.
Das Kind stellt nicht sich selbst in Frage, sondern es stellt Fragen.

Eine kleine philosophische Reflexion über sein Werk "Le Petit-Prince", die Sie hier anhören können!

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=TEZ3qFelf0g&list=PLdKJdmX68wuJPnXHDwEmksFGyYTVlvkSl&index=26

 

 

 

 

Poésie :

 

Nous sommes faits de ce dont on fait tous les rêves,
Et les rêves ouvrent grands soudain les yeux
Comme des petits enfants sous les cerisiers,

 

Où la pleine lune vient commencer dans le feuillage
Sa course d’or pâli à travers la grande nuit,
…. Nos rêves ne surgissent pas autrement,

 

Ils sont là et vivent comme un enfant qui rit,
Guère moins grands dans leur venue et leur départ
Qu’une pleine lune éveillée du haut des arbres.

 

Le plus intime est grand ouvert à leur tissage :
Comme des mains d’esprits dans un espace enclos
Ils sont en nous et y ont toujours vie.

 

Et trois font un : un homme, une chose, et un rêve.

 

Hugo von Hofmannsthal

 

Wir sind aus solchem Zeug, wie das zu Träumen,
Und Träume schlagen so die Augen auf
Wie Kleine Kinder unter Kirschenbäumen,

 

Aus deren Krone den blaβgoldnen Lauf
Der Vollmond anhebt durch die groβe Nacht,
… Nicht anders tauchen unsre Träume auf,

 

Sind da und leben wie ein Kind, das lacht,
Nicht minder groβ im Auf- und Niederschweben
Als Vollmond, aus Baumkronen aufgewacht.

 

Das Innerste ist offen ihrem Weben,
Wie Geisterhände in versperrtem Raum
Sind sie in uns und haben immer Leben.

 

Und drei sind Eins: ein Mensch, ein Ding, ein Traum.

 

Anthologie bilingue de la poésie allemande   GALLIMARD  - édition établie par Jean-Pierre LEFEBVRE

 

 

 

 

Inspiration du jour

14/10/2022

Inspiration du jour

Inspiration du Jour

 

 

Réalisée dur papier toilé

Hanemühle 30 X 40

230g/m² sans acide

Cadre Nielsen 41 X 51

 

 

Technique mixte

Acrylique

 

Musique: Alex DAV

 

https://www.youtube.com/watch?v=nzzAO5hV2IY

 

 

 

 

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