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Profondeur

02/10/2020

Profondeur

  œuvre réalisée sur châssis entoilé

  50 X50

  peint à base de pigments

 

 

 

 

  Dans la profondeur,
  Abysse de l’Uni-vers,
  Appât et apparence
  Se fondent et se confondent,
  Figurent des Masques masqués.

 

  Carnaval trouble,
  Qui du poisson
  Devient mouton
  Ou belle vache,
  Selon l’angle de vue
  Con-sidéré.

 

  Vision tronquée 
  Perception marine,
  Tournent et changent
  Les prismes et le regard.

 

  L’œil bleu émeraude,
  Tout de bleu cobalt,
  Décline ses bleus
  Dans le Flou de 
  L’Océan des âmes.

 

  Le Monde trouble et troublé 
  En proie à une étrange folie,
  Où rêve, réalité et fiction, 
  Telle une lame de fond,
  Noie l’esprit,
  Happe les sens,
  Lamine l’âme.


  Terrible est la lame
  Qui fend l’âme.

 

  Cœur en apnée,
  La raison aspire et respire
  La profondeur du silence
  Bleu-nuit de la Mer,
  Le poisson chat
  Ses bulles de raison,
  Métamorphose
  Les sens en essence,
  L’essentiel à être 
  Sans mascara 
  Œil avisé
  Aiguisé.

 

  Fin de mascarade.

 

  Sylvie Grich
  Œuvre et poésie                                tous droits réservés

 

 

Le Don Quichotte de l'après

30/09/2020

Le Don Quichotte de l'après

Œuvre réalisée au couteau sur châssis entoilé

mélange d'encres et de pigments

50 X 50

 

 

 

 

 

 

L'attention Flottante

26/09/2020

L'attention Flottante

L'attention Flottante

 

Œuvre réalisée au couteau, mélange d'encres et de pigments
40 X40 sur châssis entoilé


 
"Détourne tes regards de tout ce qui t'entoure vers ton royaume intérieur: voilà la première exigence que la philosophie adresse à ses adeptes;
Rien n'a d'importance, qui est en dehors de toi; tu es toi-même le seul problème "  Fichte
 
" Corps, souviens toi, non seulement de l'ardeur avec laquelle tu fus aimé, non seulement des lits sur lesquels tu t'es étendu, mais de ces désirs qui brillaient pour toi dans les yeux et tremblaient sur les lèvres"  Cavafy

 

 

Réflexion poétique:
 
 Il est des tempêtes plus fortes que l’œil d'un cyclone qui frappent et glacent les esprits. 


Lorsque, noué et enchevêtré dans les spirales d'un monde en convulsion, en prise au virus de la peur, perdu dans les abîmes de la pensée où vérités et contre-vérités alimentent la confusion et embrument la raison,  


Lorsque la pensée, aliénée par le flux incessant des opinions, irrigue en continu le flot neuronal jusqu’à la limite d’une implosion toxique faisant perdre l’équilibre du sens et des sens.


Où l’être, Fatigué de cette vie de combat, à l'image d'une huître, ferme sa coquille boursoufflée, s'encapsule dans son monde espérant trouver ainsi quelque moment de quiétude.
Comme un renard captif, prisonnier de ses propres démons, il essaie d’une main convulsive de dénouer l’entrave,  livre bataille à la nuit noire de son âme, sa part d'ombre, tronque une vie paradoxale battant la mesure d'un autre rythme que le sien en quête d’une trêve.


Aspire à


Retrouver une certaine lucidité dans ce magma des pensées, existence douloureuse, 


Effacer ce sentiment d’errance entre solitude au sein d’une masse fiévreuse et fragilisée et solitude intérieure


Un jeu d’équilibriste en soi pour être et rester soi


Texte et Tableau
S. Grich                                                                            tous droits réservés

 

 

 

 

   

 

 

 

J'aimais et j'aime

25/07/2020

J'aimais et j'aime

    Les souvenirs qui vous font sourire!


       « J’aimais et j’aime » 


    J’ai plusieurs passions qui m’animent au plus haut point depuis toujours et dont je ne peux me défaire:  L’enseignement, la peinture, l’écriture 


    Voici un petit souvenir parmi d’autres qui constitue les pépites, joyaux de l’enseignement


Toute fraîche émoulue de ma sphère universitaire, planant à quinze mille dans mes pensées-réflexions d’étudiante germaniste, je reçois un avis de nomination du rectorat pour enseigner le français à une classe de 6ème au collège.

 Prévenue par téléphone, la veille pour le lendemain, j’arrive toute guillerette avec un cartable vide, et pour cause, je n’ai ni connaissance du programme, ni notion de ce que l’on apprend en 6éme.

C’est déjà tellement loin tout ça, comment pourrai-je m’en souvenir moi qui n’en ai déjà aucun de mon enfance !


Oui, il paraît que je suis tombée dans les escaliers à l’âge de cinq ans et qu’un  petit détour par l’hôpital fut nécessaire, j’ai dû y laisser quelques neurones souvenirs lors de mon passage!


 À peine arrivée, je reçois mon emploi-du-temps, une pile de bouquins, les clés  et la sonnerie retentit « dring, dring ».

 Je regarde l’emploi-du-temps et vois que j’ai deux heures de suite avec eux. 
Oh, oh, me dis-je, deux heures !

 

Mon cerveau commence  à tourner à deux cent à l’heure : réfléchir vite et bien pour trouver un contenu et une contenance…


Une heure pour les présentations, énoncer les méthodes de travail et les attendus, la notation… ben… je n’en sais rien à vrai dire, je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir et c’est la première fois que j’enseigne le français à des 6éme. Bon pas grave, on va improviser mais pour la deuxième heure, c’est déjà plus critique ! 


Un espace-temps extrêmement court puisque déjà mes futurs élèves me posent plein de questions avant même que nous soyons entrés dans la classe ; les petits grands curieux étaient déjà à l’ouvrage et moi, je jubilais d’émotions et me prêtais volontiers à ce jeu des questions réponses et encore et encore!


La première heure se passe formidablement bien même si certaines questions me surprennent.

Il faut prendre quel cahier Madame, le petit ou le grand ?

Il faut souligner de quelle couleur ?

Il faut faire une marge de combien de carreaux ?

J’écris en bleu ou en noir ?


 Juste 5 minutes de battement entre les deux heures de cours pour consulter les livres et aviser…. Je feuillette vite fait le bouquin des textes  pour trouver un support qui me semble accessible, surtout pour moi faut avouer, et le cours commence et s’improvise. 


C’est ainsi que cette fameuse année démarra : sur les chapeaux de roues !


Une fois rentrée chez moi, je me suis mise à éplucher le programme, à élaborer et préparer des supports de cours, des fiches, des dictées.

Oh la première dictée !! Les élèves tout comme moi doivent encore s’en souvenir : la France, une dictée d’une page…..!!!

Ils ont eu mal à la main à force d’écrire et j’ai tout de suite eu droit à un conseil de parents d’élèves…

ça changeait des petites dictées de trois lignes parlant de lapins !!


Je suis donc très vite descendue de ma planète pour ajuster et adapter mes cours : c’est l’apprentissage sur le tas et par l’expérience !!


Toujours est-il qu’avec cette classe, cette année-là, nous avons fait et vécu des moments de créations et de réflexions magnifiques.

Ces textes poétiques réalisés en classe et tapés à la machine chez eux vous donnent un aperçu du résultat. 


Que du bonheur !!!   

 

 

Lion d-or-t

16/07/2020

Lion d-or-t

Tableau 55 x 46 réalisé à l'acrylique intitulé Lion d'or-t

 

Ma série exploration fond noir continue. J'aime cette texture du gesso noir  et les effets  que l'on peut obtenir.

Partir du foncé pour arriver au plus clair...

 

          "Navire qui pars pour des terres lointaines,

           comment se fait-il qu'à l'inverse des autres

           tu ne me laisses , en partant, aucun regret?

           C'est que, dès que je ne te vois plus, tu cesses d'exister.

           Et, s'il est des gens pour regretter ce qui n'existe pas,

           il n'est chose au monde dont j'éprouve un tel regret;

           ce n'est pas le navire, mais nous-mêmes, que nous regrettons."

          F. Pessoa

 

 

 

Nuit étoilée

30/06/2020

Nuit étoilée

Tableau 50 x50 sur chassis entoilé,peint à l'acrylique, appartenant à la Série "noir et blanc" intitulé "Nuit étoilée"

 

Les expériences de la Vie ...

 

"J'ai passé une nuit blanche, en voyant sa forme hors de l'espace,

et la voyant sous des jours différents de ceux où m'apparaît sa personne réelle.

je compose des pensées avec le souvenir de ce qu'elle est quand elle me parle,

et en chaque pensée elle varie en accord avec sa ressemblance.

Aimer, c'est penser." F. Pessoa 

 

Musiques écoutées:

 

soldier on de Richard Hawley : https://youtu.be/QxwqidLSz7I

Come to Me Vangelis :  https://www.youtube.com/watch?v=_mCyRhtyq1Q

 

Réflexion poétique:

 

Parce qu’il est des maux qui ne peuvent s’exprimer par des mots lorsque la chute d’un Ange survient ; le cri de stupeur  trouve refuge dans le silence de la nuit, immensité béante et lumineuse des constellations. 


Le cœur encapsulé dans son écrin de cuir, au bleu sombre et profond d’un firmament pur, arrache de sa bouche muette le cri d’effroi qui de son tréfonds fait jaillir, tel un volcan en éruption, le magma de sa douleur sur le bord extrême de son regard embué.


Son cœur saigne, son âme pleure ; Amour disparu ; étoile filante, étoile éternelle


Lui reviennent en mémoire ces Vers… 

 

« Les sanglots longs
  Des violons
  De l’automne
  Blessent mon cœur
  D’une langueur
  Monotone.
  Tout suffocant
  Et blême, quand
  Sonne l’heure,
  Je me souviens
  Des jours anciens
  Et je pleure
  Et je m’en vais
  Au vent mauvais
  Qui m’emporte
  Deçà, delà,
  Pareil à la
  Feuille morte. »


La déesse de la  nuit, fidèle et discrète compagne des mutités de ce monde, déploie ses grandes ailes pour assombrir la terre et perle ses étoiles de larmes sur le visage inconnu de l’âme esseulée. Comme une ombre bleue, nuit étoilée, elle drape le cœur fragile de son âme sœur ; l’Etre, ce mortel ; délicatement l’enveloppe de son manteau de lumière absorbante, soulève une à une toutes les feuilles mortes du cœur meurtri, aspire la saveur nostalgique et douloureuse du parfum des souvenirs, laisse transpirer le sel lacrymal au rythme de sa vague intérieure, tantôt légère, tantôt bourrasque, accueille en son sein cette puissance vibratoire.   


« Ô triste, triste était son âme ! » 


 Le cœur en miette, pâte feuilletée friable de toute part dans son étendue de matière poreuse, l’être déverse ses larmes de sang. Les larmes coulent, ne s’arrêtent plus à l’orée de la pupille, ne sont plus refoulées, elles abondent, dégoulinent, laissent toute la peine s’étaler dans l’infini de cet océan céleste. 


Son esprit n’est plus que désolation intérieure, un désert vidé de sa substance ; Ce qui constituait sa carcasse-mirador protecteur du cœur et de l’âme cède au tsunami qui l’assiège de son déchirement. L’archet vibre de ses cordes brisées au pizzicato de ses sentiments, sa colophane* crisse et gémit sous le poids de sa tristesse. Le torrent  de ses souffrances l’aspire, l’engloutit. Ombres et nuages surfent sur la vague du clair-obscur de ses pensées. Tous ses cris muets s’acharnent à briser les maux, ces mots qui s’insurgent dans sa tête, pêle-mêle, inextricables comme des instants de vie morcelés et qui s’évanouissent comme une rivière de désespoir.  
 
La réponse des obscurs des vies intérieures semble s’inscrire en un écho-miroir dans le ciel.


 De ses doigts gantés des vers dorés de Pythagore, la déesse nocturne invite l’âme à explorer l’harmonie des constellations, à se laisser guider par sa voûte céleste, à modéliser sa géométrie et à considérer ses figures fractales. Elle l’exhorte à contempler en son convexe et son concave la lumière du Soleil et de la Lune et à regarder comment toutes deux réfléchissent et subliment sa perception .Tout dans la nature, l’univers, le cosmos est reflet de jade* pour l’iris qui sait s’attarder, poser son regard, y déceler la tanzanite* ou la topaze*.


L’œil rivé à cette beauté nocturne, la pupille se gorge des étoiles et s’illumine. Son âme devient plus légère et ondoie au gré d'une musicalité scintillante. Une harmonie des partiels s’installe en son intériorité encore fragile mais qui peu à peu s’apaise .La poussière stellaire couvre son chant, régule sa tessiture. Le regard s’immobilise et se perd dans le flottement de cette luminescence, profondeur des océans, corail-fossile, brume vaporeuse des souvenirs. 


Le jardin du Golestan est en jachère, le rubis* de la rose se fait perle translucide de nacre rosée, l’astérolithe lui offre sa magie ; la pupille se gorge de l’adularescence de la pierre de lune, annonce la venue de l’aurore au jardin d’hiver du cœur, souffle le froissement des herbes, le frisson des feuilles, le murmure de la brise bienfaisante et apaisante, couvre de ses pépiements le champ du vide ; enfin lève son drapé sur de nouveaux rivages encore flous et lointains, sur une autre réalité à poindre et à accueillir, à reconstruire, à se rêver. Les Asters à fleurons blancs et les Stellaires pointent et déjà rayonnent de leurs promesses. 


Les larmes de résine colmatent les blessures du cœur, le teintent de la Mellite* pour que l’étoile éternelle demeure chœur vibratoire et vibrant comme le carré de chocolat au zeste du piment de la Vie, membrane vivante.


 Ne transpirent à présent sur sa joue que les larmes couleur de miel baignées de cette joie consommée, de ce bonheur intense gravé pour toujours en son cœur comme un écrin de diamant. Ses larmes se font  douces, saveur du nectar, élixir de la vie au parfum ambroisien, le poinçon frappe de sa matrice son cœur en sa mémoire profonde, grave son empreinte divine.


Texte et Tableau Sylvie Grich.

 

 

* Paul Verlaine, Poèmes saturniens
*Les pierres gemmes : 
Le Jade : translucide, vert pâle, foncé, vert et blanc
La tanzanite : transparente, bleu saphir, violet, brun
Le rubis : transparent, rouge à écarlate
La mellite : couleur du miel
 

Pour le plaisir:


Mystère du jade
Peu de pierres précieuses sont aussi riches en légendes, en traditions magiques et dégagent un tel sentiment de mystère éternel. Le jade évoque la finesse impénétrable avec son aura d'antiquité et d'opulence. Pour de nombreux peuples, jade et vert sont synonymes ; Pour d'autres, jade évoque immédiatement le passé fabuleux de la mystérieuse Chine impériale.
Propriétés du jade
Le jade possède des propriétés très résistantes. Dans les temps préhistoriques, on l'utilisait déjà dans la confection des armes. Introduit plus tard dans le culte des dieux, le jade fut sculpté en figurines sacrées. Ce sont les Espagnols qui baptisèrent cette pierre « piedra de ijada (pierre des flancs) lors de la conquête des Amériques.
Qualité relaxante du jade
Le contact du jade permet la détente et la relaxation. Le fait de le porter à même la peau permet de soulager les reins et de renforcer l'énergie du cœur. Mis sous un oreiller il procure un sommeil profond et agréable.
Qualité esthétique et psychologique du jade
Les colliers et bracelets de jade mettent en valeur la beauté, permettent de prendre conscience de ses propres qualités physiques, accroissent l'éveil des sens. Les pendentifs d'oreille en jade sont réputés pour être favorables à l'appréciation de la musique... donc au développement des qualités artistiques dans ce domaine. Les plaques de jade, posées sur le ventre, passent pour favoriser l'accouchement.
Qualité morale du jade
La pierre de jade a la faculté de pondérer les jugements sur autrui et élever le niveau de conscience. Elle est l'incarnation terrestre de principe cosmique mâle (yang). Elle augmente la durée de vie et favorise la résurrection.


Le violon : instrument à cordes frottées constitué de 71 éléments de bois dont:


Erable : acerabulus  ou érable pommier. Il capte la lumière, plus elle est présente plus il croit vite, il déploie son houppier en forme de parapluie pour l’atteindre. Il est résistant aux chocs, fêté et admiré au Japon à l’automne, saison appelé « momijigari » ; en France il symbolise 58 années de mariage (les noces d’érable)

Le Buis ou buxus exhale une odeur caractéristique. Dans le calendrier républicain « buis » est le nom attribué au 16éme jour du mois de pluviose (période du 20 janvier au 18 février du calendrier Grégorien). Le nom de ce mois a été rendu célèbre par le Sonnet de Charles Baudelaire Spleen I des Fleurs du mal
L’ébène : Bois du cœur ou duramen, utilisé en ébénisterie, lutherie, dans les jeux d’échec et de dames, pour les flûtes, hautbois.

 

La tessiture : est l’ensemble ou l’échelle des notes qui peuvent être émises en bonne qualité de timbre
Une harmonique : sons musicaux périodiques et infinis dont les composantes spectrales sont des multiples entiers de la fréquence fondamentale. Toutes les autres sont partielles, les transitoires d’attaque elles provoquent un crissement de la colophane sur la corde du violon. 
Le gemmage est la récolte de l’oléorésine obtenue à partir des arbres résineux en faisant une saignée. On le vide de sa sève parfois à mort !
La colophane : est le résidu solide obtenu après distillation de l’oléorésine ; après clarification il donne la térébenthine. Les cordes du violon sont faites à partir de la colophane.

 

Verlaine :    Poète et écrivain du XIX siècle,  né à Metz le 30 mars 1844 mort à Paris le 8 Janvier 1896


https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/le-saviez-vous-les-sanglots-longs-des-violons-de-l-automne

 

« Ô triste, triste était mon âme 
  A cause, à cause d'une femme. 
  Je ne me suis pas consolé 
  Bien que mon cœur s'en soit allé, 
  Bien que mon cœur, bien que mon âme 
  Eussent fui loin de cette femme. 
  Je ne me suis pas consolé 
  Bien que mon cœur s'en soit allé. 
  Et mon cœur, mon cœur trop sensible 
  Dit à mon âme : Est-il possible, 
  Est-il possible, - le fût-il - 
  Ce fier exil, ce triste exil ? 
  Mon âme dit à mon cœur: Sais-je 
  Moi-même que nous veut ce piège 
  D'être présents bien qu'exilés, 
  Encore que loin en allés ? » 

 

 

 

 

 

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