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Mardi - Brouillard

23/11/2020

Mardi - Brouillard

Réflexion matinale

 

La Santé n'est pas une absence de maladie, c'est un état global de Bien-être physique, psychique, social et environnemental.

 

"Quand on fait un plaidoyer pour la Vie Humaine, on ne défend pas uniquement la Biologie' Cynthia Fleury

 

"La connaissance est amère

Trouver le chemin de l'amertume réconciliée" parfois un long chemin!

 

Un chant intérieur

Un état d'esprit

Assumer le Réel

Notre finitude...

 

 - Marre-dit Brouillard!

 

 - Débrouille - toi, dit Mardi!

   Brouille le marre

   Casse la Broue

   et marre toi, Pardi!

   dit Mardi à Brouillard

 

Texte et photo S.Grich                                      Tous droits réservés

 

 

 

 

murmures du vendre-dit

18/11/2020

murmures du vendre-dit

                                    Murmures du Vendre-dit

 

                                  Pour qui – équi- -  équité
                                  À qui -  acquis -  acquitté
                                  L’ acquis a quitté l’équité
                                  L’ équité a perdu son acquis
                                  Quid de la vente d’rue ?
                                  Quiz Bise du vendu ?

 

                                  Oh ! dit le vent qui s’essouffle
                                  Bien mal acquis
                                  Ne profite jamais !

 

                                  Demain viendra l’oncle Sam
                                  Dit le vent doux
                                  qui boit son Thé,
                                  se tait aux dires du ventru
                                  et ne souffle mot,
                                  quitte le « T » d’équité
                                  devenue cuisante
                                  In-acquise équité acquiescée,
                                  Congédie  le vent vide du dit
                                  vendu dodu à tout va
                                  aux ventres vides.

 
                                  Bon vent ! dit vendredi.

 

                                  Reste le « T » hèle le Travail ailé
                                  Tel-est-travail équitable !

 

                                  Et pourquoi pas écho-logique
                                  Rétorque le GIC éventré
                                  au GIG  Geek état-TICE  
                                  Nouvelle côte quotité acquise 
                                  Du Vendre-dit 2025
                                  Et-qui-table du venté vendu
                                  Comme  un « In » d’un jeu-dit
                                  Prêt-défini CQFD du vendre, dit!!!

 

                                  Vive le Vent, Vive le Vent
                                  Vive le Vendredi ..

 

                                  Texte et photo S.GRICH          tous droits réservés

 

Le clair-Obscur de nos vies - Le suicide

17/11/2020

Le clair-Obscur de nos vies - Le suicide

Réflexion matinale – Le Suicide

 

La matinée se lève, j’admire comme tous les matins ce beau ciel qui peu à peu s’éclaircit, s’illumine du gris bleuté à sa fraicheur rosée pour se métamorphoser finalement soit en gris soit en bleu, deux couleurs magnifiées, toujours surprenantes et versatiles, tout comme ma disposition d’esprit à vivre, survivre ou à laisser tomber.


Les premiers oiseaux sont au rendez-vous, pies et merles me livrent et délivrent, tentent de me bercer de leurs mélodies. C’est beau et pourtant cela ne suffit pas, cela ne suffit plus à éveiller ni la joie, ni l’envie!


Je fais semblant d’être joyeuse, semblant d’éprouver, je tente de m’intéresser aux autres, ces autres si distants et tournés vers eux-mêmes, ces autres qui n’ont d’yeux que pour leur propre désarroi, qui pourrait les en blâmer ! Les regards sont devenus aveugles les intérieurs s’éteignent lentement laissant place à la solitude ou plutôt l’âme esseulée.

  

La double distanciation, celle personnelle du quotidien et celle imposée par l’Essentiel défini par l’Etat, opère et creuse davantage encore ce fossé, cet abîme.

 

Chacun vit sa chute, la gère comme il peut, seul face à tous ces autres. Certains crient, d’autres aboient, d’autres encore déversent et abondent les mauvaises nouvelles ; celles qui vous font sentir un non-retour, qui vous font perdre tout espoir d’un possible mieux. Les autres se taisent, se font discrets, tentent et puis se résignent, acceptent cette solitude devenue refuge, mutité extérieure, tumulte intérieur.


Le miroir du matin ne me renvoie que ce que j’ai déjà vécu. Tant de combats déjà par le passé pour ne survivre aujourd’hui !

A quoi bon tout cela si c’est pour subir tant d’injustices et de violences, encore et encore ?

Si je suis interdite de travail et ne puis exercer ma passion, survivre de mon gagne-pain en attendant que le Tribunal Administratif saisi depuis deux ans et demi veuille bien statuer, Pourquoi les règles du privé ne s’appliquent t’elles pas au public ?

Pourquoi je ne puis travailler et puis recevoir la visite d’un huissier aux sentiments mutualistes (MGEN : Merci d’avoir choisi ce moment propice !) ? Pourquoi, Pourquoi ?


Bâtir, construire, commencer une ascension entrepreneuriale demande du temps, de la constance et de la persévérance, de l’investissement tant financier que physique et psychique. Être stoppé net dans son élan ne constitue pas juste un arrêt temporaire, c’est remettre en cause toute la faisabilité de cette entreprise, c’est devoir, en ce qui me concerne, recommencer de zéro. Une reprogrammation ne se fait pas en un clic.

Non, ce ne sont pas deux mois d’interruption mais ce sera plus d’une année sans activité et sans ressources.

Et non, je ne rentre pas dans les bonnes cases pour soulager quelque peu ce désert!

 

Tant de pourquoi que chacun se pose en silence, attentif à son image, alors que la détresse suinte de partout dans toutes les âmes, dans de nombreux foyers ! 
Il suffit de poser ses yeux dans le regard des quelques personnes croisées dans la rue déserte, lorsque ce même regard ose lever vers vous sa misère lancinante. Un regard profondément triste, vide, apeuré.

 

Je lis les nouvelles ; après le décompte des décès Covid, le décompte des suicidés, bientôt celui des devenus fous et internés. Ailleurs, la guerre, la famine ; Ici encore, le chômage, les licenciements, la maltraitance et les violences conjugales, les SDF dont on fera comme chaque année le décompte post-hiver pour dire d’avoir eu une pensée pour eux.
Un sentiment de solitude et d’indifférence s’agglutine en chacun d’entre nous, exprimé ou réprimé, il demeure présent et nous rend plus fragile que d’habitude, car plus palpable, plus présent et si proche de chacun de nous. Demain, ce sera peut-être moi, oui, c’est possible ! c’est une réalité !


Garder son équilibre, penser positif et en face de soi être confronté à cette étendue de misère, ces pensées binaires, ces faux-semblants, cette comptabilité mortifère, cette guerre devenue guerre de la peur, une sidération virale.
Garder son équilibre alors que nous sommes sur un terrain glissant, que tout tremble sous nos pieds…

 

 

Suicide collectif ou suicide individuel ?

 

 

Parler suicide dans cette société n’est pas aisé, car il nous renvoie à notre finitude. Déjà qu’accompagner une personne en fin de vie est encore mal vécu et appréhendé, alors juste prononcer le mot suicide, ça c’est plutôt tabou ! 

 

Il est plus aisé de parler de suicide collectif car la responsabilité se décharge sur le collectif, un tout, un ensemble, que chacun aura à cœur de définir en fonction de ses propres rancunes, amertumes, colères, qu'elles soient justifiées ou pas, peu importe. L’essentiel est d’avoir un bouclier contre lequel nous puissions déverser ces sentiments.

 

Parler de suicide individuel, c’est remettre l’individu, l’humain au cœur du sensible et du tragique. C’est atteindre notre fibre profonde, le cœur de notre humanité. C’est réveiller en nous peut-être cette idée qui un jour nous a traversé l’esprit, qui parfois revient sournoisement poindre et faire germer un potentiel passage à l’acte.


Ça fait peur, oui !


C’est peut-être aussi voir ressurgir le regard de cette personne qui vous était si proche et qui un jour est passée à l’acte sans que vous ayez eu le temps de réagir, d’intervenir ni même de comprendre ce qui était déjà tracé et décidé.


Ce regard à la fois sombre, étrange et triste, ce regard douloureux qui laissait passer ses nuages obscurs sur ce visage si souriant.

Ce sentiment déroutant de ne pas avoir saisi clairement, juste senti, pressenti, ressenti que quelque chose était en train de se tramer.

 

J’ai gardé en moi ce sentiment étrange du regard échangé avec ma belle-sœur Youri quelques jours avant son suicide.

J’étais de passage pour une nuitée avant de partir étudier en Espagne, elle était, elle, déjà en partance pour l’au-delà !

 

Et je n’avais rien vu, juste ressenti. Je n’avais pas réagi, j’avais juste été sidérée par ce regard échangé qui me disait tout sans mot formulé.


Elle avait tout préparé, le chat déposé chez une voisine, le moment propice pour être certaine que personne ne puisse lui venir en aide, la petite serviette juste en dessous de son corps suspendu pour laisser place nette.


Depuis, je scrute tous les regards, et le mien aussi.

 

L’être est fragile, nous sommes fragiles

 

La peur virale et sidérante de tous ces bouleversements accentue cette fragilité.

Les masques de figurants ne tombent pas pour autant. Les contenants et contenus/retenus ne se vident pas de la même manière.

Et s’il est parfois difficile de s’extraire de ses propres soucis, tourments, fatigues, gardons ce regard tourné vers l’autre, gardons l’esprit ouvert.


Rien n’est joué d’avance, Rien !

 


Je n’ai pas envie de participer au décompte chiffré morbide, je souhaite plutôt être présente avant, tant qu’il est encore temps d’inverser la courbe et la tangente prise.
Je ne suis pas toujours présente, je ne suis pas toujours attentive à l’autre, ni à moi-même d’ailleurs. J’essaie juste d’être.
L’énergie se fait oscillante, chancelante, voire inexistante, mais reconnaître sa / ses fragilité(s), n’est-ce pas un bon début, si timide soit-il, pour avancer ?

 

Texte et photo
S.GRICH                                               tous droits réservés

 

 

 

Lune d'Automne

08/11/2020

Lune d'Automne

   Lune d'Automne

                 

                     A l’ombre d’un arbre,
                     Ombres en ombrelles,
                     La lune en son hamac
                     Discrètement s’installe ;
                     Tel un caméléon, zèbre
                     Sa courbe aux couleurs
                     Argentées de l’automne ;
                     S’enveloppe du silence
                     De ce novembre de l’an
                     De la lente résilience 
                     Mise au chevet de la Terre.

 

                     Devenue fragile brindille
                     Ailes de papillon transparentes
                     Délicatement dentelées,
                     Elle caresse de ses rais
                     La fibre vieillissante
                     De ces cœurs jaunis,
                     Âmes qui blêmissent ;
                     Sème son velours de nacre
                     Au regard opaque
                     Du passant solitaire.

 

                     Regardez-moi, dit-elle !
                     Je suis la sirène de saison
                     Si je suis descendue si bas
                     C’est pour que votre œil
                     Puisse boire ma lumière
                     Et se nourrir de ma sève !

 

                     Voyez cet arbre qui de son tronc
                     Dessine une trouée pour que
                     Votre iris y perçoive l’avenir
                     Gravé de cette renaissance
                     Éternelle du vivant !

 

                     Prenez mon éclat et
                     Illuminez votre regard
                     Au sourire de la Vie !

 

                     Je suis la Lune de saison
                     Parfumée au soleil de l’Amour.

 

                    Texte et photo S. GRICH                                  tous droits réservés

 

Regard Matinal

06/11/2020

Regard Matinal

 

                                              Regard matinal

 

                                           Un ciel s’embrase,                                                               Ein Himmel steht in Flammen
                                              Beauté éphémère                                                                  Vergängliche Schönheit
                                               Posée sur mes paupières                                                           Ruht auf meinen Augenlidern.
                                                Lueur et Brillance                                                                         Glühen und Leuchten
                                                 illuminent l'instant.                                                                        Erhellen den Moment.


                                                    L’œil du rêveur                                                                              Das Auge des Träumers
                                                 Ne cille plus,                                                                                  Blinkt nicht mehr,
                                              se fige et se gorge                                                                         vor wunder erstarrt
                                            boit cette Beauté                                                                          anhimmelt diese Schönheit
                                               Poésie en fleurs                                                                             Poesie in vollem Blühen
                                                Lueur rosée                                                                                   Rosige gefärbte Helligkeit
                                              vision éternelle                                                                                      Ewige Vision
                                        d'une Beauté présente.                                                                          Von gegenwärtiger Schönheit
                                                                                                                                           

                                             un Bon Jour Ô                                                                                              Ein guter Tag Ô
                                            Regard sublimé!                                                                                          Sublimierter Blick!
                                                  
                                                
                                                  
                                            


                                              
                                            Texte, Traduction et photo S.GRICH                         Tous droits réservés

 




 

 

 

Mes-Moires , Mémoires

03/11/2020

Mes-Moires , Mémoires

 

Mes-Moires, Mémoires

Œuvre réalisée sur châssis entoilé, 65 X 54

Peint à l'acrylique

 

Comme un espace temps gravé au cœur de la mémoire

Les Moires tissent la toile...

 

 

 

 

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